En classe de première, lors de l’année 2016, nous nous sommes lancés dans un projet fou: ouvrir le monde du numérique aux malvoyants. Dans le monde, il y a 285 millions de non-voyants, pour la plupart dans des pays défavorisés. Dans tous les cas, la cécité est un facteur d’exclusion sociale. Aujourd’hui, les nouvelles technologies permettent toujours plus de favoriser l’information et la communication. Pourtant, ce monde passe toujours par la vue, et reste une barrière pour les malvoyants et non-voyants. Nous avons créé une solution pour ouvrir le monde numérique à ces personnes.
Encore débutants, nous sommes toutefois parvenus à créer un prototype en bois fonctionnel dès la première année de travail. Ont suivi l’année suivante deux prototypes: un en acier et un autre utilisant le plexiglass. Ces deux prototypes ont été primés lors de concours scientifiques. Fort de ces différentes expériences, nous étudions la possibilité de ancer notre imprimante sur le marché.

Ici, la vidéo de présentation du prototype présenté lors de l’EUCYS (concours européen) en septembre dernier. Cette vidéo a été réalisée par l’équipe médiatique du concours.

Eyeprint est un engagement fort de quatre élèves devenus étudiants qui osent croire que la science peut encore amener quelques progrès, et qui le prouvent. Le succès de ce projet repose donc sur plusieurs principes fondateurs :

• L’humanisme, qui veut croire que la science peut être un vecteur de progrès dans notre monde
• La rigueur scientifique, qui seule garantie la pertinence et la justesse des choix techniques
• Le travail d’équipe, nécessité évidente pour ce genre de projet
• L’intégrité sociale, absolument nécessaire pour bâtir un projet solide, durable et éthique

• Lisa Battistini: étudiante en classe préparatoire aux grandes écoles d’ingénieurs au lycée La Martinière Monplaisir, à Lyon.
• Léo-Nils Boissier: étudiant en classe préparatoire aux grandes écoles d’ingénieurs au lycée Louis Legrand, à Paris.
• Bastien Bussière: étudiant en classe préparatoire aux grandes écoles d’ingénieurs au lycée Fauriel, à Saint-Etienne.
• Thomas Boissin: étudiant à l’institut national des sciences appliquées de Lyon.

L’imprimante d’Eyeprint est précise, dynamique, ergonomique et surtout accessible. Une commercialisation serait possible à moins de 500€, alors que les imprimantes classiques se vendent entre 3000€ et 80000€. Notre système permet simplement d’imprimer des textes de taille moyenne (moins de 15 pages) dans votre bureau, dans les formats classiques (A4). Nous étudions de plus la possibilité d’une impression plastique, pour réaliser en toute simplicité des affiches, des signalétiques sécuritaires…